Je suis Joie!
30 juin 2010 par Daniel
Howhowhow!
Je suis la joie inconditionnelle de l’instant,
Avant TOUT ce qui émerge ensuite
Je ne peux rien y faire, rien choisir, rien ajouter
C’est ce que je suis… en permanence, sans cause et sans conditions
Nous pouvons détourner les yeux, croire autre chose, mais qu’est ce que ca fait?
Absolument rien… Nous sommes une seule chose, immuable.
Ca ne réponds à rien, ca ne solutionne rien, n’explique rien, n’amène à rien dans le monde des faits, des mots, des explications et des compréhension.
Avant tout cela, nous somme avant ! Nous avons créé ce qu’on appelle « le monde normal » a partir de notre réalité.
Rien dans cette création ne doit être modifié pour accéder ailleurs. Aucune modification dans cette création ne modifierais le créateur, NOUS, et… il n’y a pas d’ailleurs!
Dans la paix tout s’élève,
Dans la paix tout s’agite
Dans la paix tout s’évanouit à nouveau
Et nous, la paix, la joie, nous demeurons!
merveilleux de clarté, limpidité d’être , tout va, tout vient aucune modification du créateur! avant, avant, irrémédiablement avant quelque soit le mouvement qui s’élève, beauté de l’instant!
Merci Daniel…..(ainsi que ton dernier message sur le site de Denis fort juste et simple)
Merci Vincent!
C’est toujours un plaisir (et un honneur…) de voir que des lecteurs de Denis peuvent venir sur ce blog et apprécier ce qui s’y trouve (ou disons un partie de cet immense fouillis…!)
Ceci dit ce billet ci-dessus précède l’éclaircissement apporté par Denis sur la distraction… je crois que maintenant je rajouterais quelque chose sur le thème « pourquoi voudrais-je me distraire de cette joie »… mais ca viendra en son temps !
“pourquoi voudrais-je me distraire de cette joie”…..effectivement……pourquoi vouloir se distraire de cette joie!
Bon thème! excellent même..
(note de Daniel : commentaire modifié pour garder le lien vers mon commentaire suivant… désolé pour la cuisine…)
… suite : ce qui viendra en son temps, c’est de préciser qu’ayant vu qu’on est cette joie dans l’instant, de l’instant, et à tout instant (!!), alors il y a peut être un regard à poser sur ce qu’on « fait » ensuite, et pourquoi on le fait. Car comme discuté dans le billet de Denis, on peut se demander « Qu’essayez-vous d’éviter en trouvant d’habiles prétextes qui vous détournent de la Présence vive et de Soi ? Nous sommes accros à la distraction… »
Pour moi ce qui est clarifié là est qu’on passe l’essentiel de notre vie, même une fois vue notre nature essentielle/notre « fond », à perpétuer des activités qui sont en fait des distractions, des manière de continuer à vivre « en esprit » (et pas en direct, dans l’instant, bien qu’on y soit de toute façons…)
Donc ayant vu ce qu’on est, quelle raison y aurait il de poursuivre des distractions? Pourquoi essayer, en esprit, de s’écarter de soi, de la joie inconditionnelle que nous sommes dans l’instant?
Alors on peut concrètement arrêter tout un tas de trucs… pas les tanscender, voir au travers, etc… : non, simplement et concrètement les a-rrê-ter !
Et si c’est éventuellement un peu inconfortable au début, je crois percevoir qu’il y a là une logique et une simplicité qui s’enclenchent et s’étendent toutes seules, sans effort ou intervention supplémentaires
Au final on ne peut pas demeurer « éveillés » et « illusionnés » en même temps… donc peut être faut il admettre qu’un des « deux » doit cesser…
Et la joie demeure !
Merci, magnifique réponse directe et tellement vraie
comme: »Alors on peut concrètement arrêter tout un tas de trucs… pas les transcender, voir au travers, etc… : non, simplement et concrètement les a-rrê-ter ! »
Voilà simplement et concrètement les a.r.r.ê.t.e.r.
et tu dis: »donc peut être faut il admettre qu’un des “deux” doit cesser… »
Voilà une réponse qui m’évoque un certain personnage qui disait « que votre oui signifie oui et que votre non signifie non tout le reste est mensonge » ou aussi le même qui disait « on ne peut manger à la table de dieu et de mammon » c’est soit l’un soit l’autre!
Naturellement ce sont des images, mais j’aime beaucoup tes paroles car ici, pas de commerce, de négociation, pas de compromis mais être vrai authentique dans tout son être!
Merci de ta réponse.
Tu dis: « C’est ce que je suis… en permanence, sans cause et sans conditions. Nous pouvons détourner les yeux, croire autre chose, mais qu’est ce que ca fait?
-c’est tellement vrai que c’en est « insolent d’évidence »! il est vrai qu’aucune cause, aucune condition n’est le prélude, ni l’explication de quoi que ce soit en dehors de « je suis » qui est et sera toujours avant tous les états, expériences, sensations……conditionnés!
bonjour, ‘
N’est-ce pas par ce qu’on ne ressent pas cette joie qu’on continue tous ces faires?
Est-ce que cette joie n’est pas si extraordinaire que ça pour que l’on continue ces distractions?
Est-ce une question d’approfondissement?
Puisque la dévouverte de cette joie est la fin de la quête pourquoi aurait-on besoin d’autre chose?
J’ai l’impression que ton discours minimise cette joie non? Ou peut-être essaies-tu de te mettre à la place du chercheur qui passe à côté de cette simplicité?
Est-ce que tu pense qu’on passe à côté de quelquechose?
Merci
Re-salut Nordine ! Je crois que c’est une question d’approfondissement, de goûter un peu plus, cette joie, pour s’y réhabituer (on a perdu cette habitude depuis qu’on passé , et « savoir » à nouveau, du fond du coeur (pas dans l’esprit), que c’est bien ce que nous sommes, et pas notre esprit torturé aux joies éphémères !
Je ne voudrais en rien minimiser cette joie !
Par exemple, elle est absolument gratuite et inconditionnelle : ca veut dire entre autre qu’elle ne peut t’être enlevé par rien ni personne, même pas une seconde!
Inconditionnelle ca veut aussi dire qu’elle ne dépends en rien de ce que tu vas faire de ta carcasse, dans les prochaines secondes ou dans les prochaines décennies de ta vie. Des choses vont arriver, dans tous les sens, mais cette joie sera là, à la base de tout, tout le temps.
Et pour peu qu’elle soit goutée et appréciée, et ne fera que s’approfondir et déborder de plus en plus !!
Donc rien à minimiser : cette joie qui peut sembler « légère » au début, juste une subtile douceur dans le moment, c’est cela qui amène à la sainteté rayonnante, pour peu qu’on la suive, qu’on la goûte et qu’on l’écoute !