Hors du devenir et du besoin
22 sept 2010 par Daniel
Bien qu’on ait l’impression de courir, et qu’il faudrait arrêter de courir,
L’impression d’en faire trop ou pas assez, ou mal, et qu’il faudrait trouver l’action juste,
En vérité… On est déjà « hors du devenir et du besoin »…
Même si beaucoup de choses vont encore nous arriver, en bien et en mal, en fait elle vont toutes, intégralement toutes, arriver à notre rôle, pas à nous…
On se découvre alors royalement assis sur le trône du royaume sans histoires…
Rien à attendre… rien à ajouter ou éviter… rien à faire, défaire ou arrêter de faire.
Et tout le reste fait partie de l’histoire, du rôle. Et le reste va « arriver », il peut être « compliqué », mais c’est sans importance aucune, sans gravité, sans réalité. On va s’en occuper. Le rôle s’occupe du rôle. Mais hors du rôle, cela ne change rien.
D’ici à notre mort, il n’arrivera « vraiment » rien. Et même à ce moment là…
Très beau….un état chasse un état, tout nous quitte d’instant en instant, le personnage joue son rôle qu’importe, où retourne tous les états ? D’ici « ce royaume sans histoire », le rôle, reflet, ombre sans substance retourne au rien d’où tout émerge et la danse à lieu.
Y a-t-il un problème, et si oui, pour qui ? Le jeu peut se faire, les choses se font, n’est-ce pas ce qui se passe, un instant succède à l’instant…..qui s’en saisit ? Une pensée-objet ! Drôle d’histoire que voilà.
Bonjour Daniel tes textes sont toujours frais c’est un plaisir de simplicité, bonne journée à toi !
Salut Vincent !
Effectivement la seule chose qui se saisit de l’histoire, c’est une autre partie de l’histoire, une pensée : drôle d’histoire comme tu dis !
C’est sans issue, sans espoir, sans fin : l’histoire est l’histoire ! Et nous, « nous ne sommes pas notre histoire » comme disait Denis il y a bien longtemps déjà…
Nous, dans le royaume de la vérité, nous sommes parfaitement à jour, arrivés, au top, nickel, complets… c’est inhumain d’être complet et comblé à ce point… c’est divin, littéralement.
Boooooonnnne journée !
oui comme dit Denis « vous êtes arrivés avant de partir » c’est tellement juste qu’une fois « vu » cela…….demeurer là, ici quant au reste c’est sans issue, aucune issue dans l’histoire…nous sommes irrémédiablement « Avant » (sourire)!