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Lorsque on obtient dans cette vie une satisfaction, un bonheur, à travers les activités que l’on mène ou les projets qui nous animent (accomplir un projet, un travail, passer un diplôme, gravir une montagne, séduire quelqu’un)

Le bonheur qu’on en retire est toujours teinté de la tension qu’il a fallu produire pour y arriver.

Quelque chose en nous sait qu’il sera suivi de cette même tension, pour le ré-obtenir, le perpétuer, ou pour l’objectif suivant…

Et du coup la tension vers l’avenir, la tension de notre personnalité, ne s’estompent presque jamais, ou très brièvement

 

Lorsque on se connecte à la source en nous, où l’on trouve ce bonheur qui nous inonde d’abord nous, puis déborde,

On le trouve en abandonnant la tension, les projets, les activités en vue d’un but.

Et il est le contraire d’une tension… il n’en appelle donc ni au présent, ni dans un futur qu’on pourrait rêver avec ce bonheur

Il ne se prête ni à la fierté de « l’avoir obtenu », ni au projet de « le garder », ni aux étiquettes de « moi je l’ai » ou « je le fait »

Il détend tout cela, il est le résultat de la détente ET la détente elle-même.

Il consume toute suite…

 

La source en nous

Il y a au coeur de notre être (mais c’est « juste là »!),

une source rejaillissante

Comme une fontaine tranquille

Qui déborde…

De joie, de bonheur, d’amour…

Elle déborde en permanence,

Sans arrêt

Ca n’est lié à aucune condition, aucun aspect extérieur ou intérieur.

 

C’est très étrange pour notre esprit, nos intuitions, nos habitude :

cette source est l‘abondance totale, ininterrompue, sans fin…

 

Quand on la perçoit, qu’on la ressent, et qu’elle s’impose comme étant nous,

Alors le monde illusoire de la peur, du manque et de la pauvreté se révèle comme une simple vision

Et cette vision est baignée, éclairée, transfigurée, par tout ce qui déborde de la source, de notre coeur.

 

Etre, simplement

Denis parle ici de « changer de référentiel »

Je regarde et ressens « ce qui reste » pour décrire quelques touches de ce nouveau référentiel

 

Je me fout de mes pensées… je ne suis pas mon esprit

Mes émotions passent comme des nuages dans le ciel, ou agitent l’océan comme une tempête : l’océan reste océan…

Mes « projets » sont des pensées. Mes souvenirs aussi. Remonter de 3 lignes.

La seule réalité est dans l’instant. Nous la vivons en direct à chaque instant, sans rien faire pour cela.

Impossible de « changer » vers cela , ce terme est vide effectivement (voir Denis, remonter de 7 lignes)

 

My god!

 

L’instant est beau, d’une beauté qu’on ne sait décrire, et je le pressens profond, d’une profondeur qui ne se révèle pas d’un coup, car infinie…

 

Détente absolue, envie de rire et de pleurer, rien à faire de spécial, tout est donné et l’a toujours été !

 

Je comprends Denis : « tout se donne » en permanence…

 

Beauté !

 

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