Vivre juste maintenant
6 mai 2011 par Daniel
juuuuuuuuuste maintenant…
sans rien que l’on « tienne », en vérité, du passé ou dans le futur (ou les trouver, ces temps, dans l’instant?)
Tous les fils qui nous relient à l’histoire (passé et futur) , coupés !
on est nus, les mains vides
un peu démobilisés, « vacants »… : pas vraiment de direction vers laquelle on pointe…
chaque seconde de « maintenant » est le coeur du monde, le coeur de la vie…
et nous somme tranquillement installé au centre brûlant de ce coeur…
et chacun sur cette terre se balade avec ce coeur brûlant au centre de lui-même
fermement installé dans son royaume de « maintenant »…
Ouuuuuuuuuiiiiiiiiiiii………… et c’est bonnnnnnnnnnn…….. juste maintenannnnnnnnnnnnnn……… bonjour !!!!!!!!!!!! la vieeeeeeeee…….
Merci !!!!!!!!!!!!!!
yes……yes……yes….! la Vie à vivre à jamais incompréhensible, jaillissement du vivant pour rien! Gratuité et gratitude infinies, la Grâce d’Être!
merci de ce parfum indicible.
Éternellement amoureux…
salut daniel,
Est-ce que le truc c’est d’avancer ou de se laisser bercer d’instant en instant sans rien vouloir que ça? sans porter aucun jugement là dessus? par ce que sinon on a vote fait de se barrer parce que c’est l’ennui le total!!
purèe !! être là sans rien faire et ne savoir quoi faire , ou ne pas avoir d’idèes de quoi faire pour sortir de se rien faire quelle affaire!:!! ça tourne à la crise d’angoisse!!!
Ah désolé je sais que tous ce que je viens de dire ne rime à rien , j’avais juste envie de parler pour dire que je suis là, que je lance un SOS ….sans trop savoir comment le formuler ….
Bonjour à vous!!!
lol
Se laisser bercer, oui, mais en GOUTANT le parfum qui s’élève de ce petit instant de paix.
Pas goûter avec un esprit inquisiteur qui analyserais ce qui est là pour le nommer, ou pour voir si c’est bien « ca », etc
Juste gouter dans le sens d’apprécier, de pas se laisser bercer « bêtement » en laissant par ailleurs son esprit vagabonder et trouver le temps long.
C’est l’esprit, occupé à son délire, qui trouve le temps long, veut agir, se bouger, « avancer » !
Pour lui la vie est une lutte, et s’arrêter, c’est perdre !
En réalité nous sommes le « voyageur immobile » : tout cela (« la vie ») arrive sur la scène, et nous nous sommes la scène, immuable, qui accueille tout ca et lui prête vie.
Alors oui, se poser, laisser l’esprit divaguer sans même chercher à ce qu’il se calme, c’est sans importance.
Et gouter la paix, maintenant, qui est le premier parfum de notre….
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LIBERTE TOOOOOOOOOOOOTAAAAAAAALE , AMOUR IIIIIIIIIIIIINFINI, JOIE DEEEEEEEMENTE D’ETRE EN VIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE!!!!!!!!
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héhé !
« Tous les fils qui nous relient à l’histoire (passé et futur) , coupés! »
« chaque seconde de « maintenant » est le coeur du monde, le coeur de la vie… »
Cher Daniel,
Ravi de ce blog et de t’avoir rencontré dimanche dernier.
J’ai la sensation de partager cet élan du coeur.
Pour autant, je ne vis pas cette coupure nette dont tu parles. Ce n’est pas si simple pour moi même si le don de l’Amour est abondant.
De même donc, je ne vis pas le coeur du « maintenant » « à chaque seconde ». Pas si simple non plus !
Comment ressens-tu donc cette présence d’Amour au quotidien ?
As-tu des conseils pour, concrètement, réellement, laisser ce Coeur rayonner « à chaque seconde, à chaque maintenant » ?
Chaleureusement,
Emmanuel
Bonjour Emmanuel et grand merci pour ta visite et ton commentaire: tu va directement au coeur de l’affaire… et c’est parfait !
Donc…
La « coupure nette » dont tu parles, se produit pour moi quand je « replonge » dans l’instant. Seules nos croyances, il me semble, nous relient alors à notre histoire, mais en vérité les fils sont bien coupés (ou plutôt ils n’ont jamais existé…;-) )
Par exemple, là maintenant, devant mon ordi, paf! je regarde autour de moi, et en moi, juste à l’instant. Qu’y a-t-il? Juste du présent, l’instant, de la vie, ma présence.
L’histoire de Daniel est là aussi, si je cherche bien : mais c’est un souvenir. Une pensée. Quelle réalité cela a-t-il? Un rêve !
Maintenant, je ne « vis » pas cela en permanence, car mon esprit « gère l’affaire » de ma vie encore assez souvent…
Mais je sais, sans l’ombre d’un doute, que c’est en fait ma réalité de chaque instant. Mon esprit vient après, il en émane.
Donc le fait de ne « pas vivre le coeur » arrive en fait « dans le coeur »!
Et attention ca n’est pas une pirouette, c’est une réalité qu’on a du mal à admettre, et qui est pourtant une bonne nouvelle, mais en même temps un peu « menaçante » pour l’esprit : malgré toute ses gesticulations, il n’est qu’un sous-produit, sans aucune possibilité de faire « deux » dans l’unité, ou « d’en sortir »…
Cette réalité admise pour moi fait qu’il n’y a plus le moindre enjeu à tous nos jeux. Je les joue encore, j’essaye même « d’en sortir », mais au final il n’y a pas d’enjeu, pas de problème, ni d’autre endroit à atteindre.
Il n’y a pas deux. Donc on a rien à craindre de notre illusion.
Enfin, au niveau concret, je crois qu’on s’en remet à l’esprit, et donc qu’on laisse notre coeur « en arrière plan », tant qu’on croit, subtilement ou pas, que notre esprit peut nous apporter un « mieux » dans la situation.
Eh oui, on a beaucoup de mal à croire qu’être éveillé en toute circonstances est la meilleure « position » dans la vie. Dans pleins de circonstances, on choisit, consciemment ou pas, de suivre l’habitude de l’esprit, plutôt qu’aborder la situation dans l’ouverture totale de l’éveil.
Alors « que faire »? L’impression que j’ai, est qu’en goûtant encore et encore le bonheur indicible de l’instant « ouvert », en lui-même, alors on « s’habitue » au fait que l’on est comme ca, et que c’est très bien et très simple. En même temps on se « désintoxique » de l’habitude de l’esprit, de sa façon de gérer notre vie.
Ce truc de « goûter », c’est un « faire » au début, mais ensuite en goûtant on se rend de plus en plus compte que « ca goûte » en nous. Et de plus en plus, le fait de goûter la vie s’impose en « venant du fond », pas comme une action.
De façon complémentaire il est toujours riche de débusquer en soi ce qui nous pousse à « faire comme d’habitude », et qui en fait revient à perpétuer, et même renforcer, cette habitude.
En voyant de plus en plus le moment où l’on fait ce choix, il devient de plus en plus évident, conscient. Alors on peut s’interroger : est ce que je veux vraiment faire ca? Continuer cette voie?
Nous sommes comme des alcooliques qui pensent qu’une bouteille de plus ou de moins ne changerons pas leur problème. Pourtant à un moment, chaque bouteille compte, et chaque goutte d’un autre liquide compte.
Alors le moment où l’on cherche le tire-bouchon devient crucial. Et on peut choisir de ne pas déboucher la bouteille. Et voir en plus qu’on est bien, très bien même.
Car là où l’analogie avec l’alcoolisme s’arrête, c’est que nous avons accès à un autre élixir: l’hydromel des dieux !
En effet se brancher sur la vie, sur l’instant, sur notre coeur, c’est ouvrir la porte à tout ce qu’il y a de meilleur en nous, l’écouter, le laisser nous baigner, nous inonder, et déborder vers les autres.
C’est redevenir un bébé merveilleux, un amoureux rayonnant, une mère enveloppante, un vieux sage, un saint, tout à la fois !
Ca n’arrive pas d’un coup, mais c’est entièrement là, dans cet instant, ce cœur, qu’on goûte et qu’on reconnaît comme nous même.
Bonjour Daniel, bonjour Emmanuel,
Oui, oui… nous sommes au coeur de » l’affaire « … et si je peux rajouter quelques mots de mon expérience…
Le coeur est tout le temps là, et le mental s’y balade… le Vivant c’est le coeur, c’est nous et le vivant coeur ne sait qu’Aimer, il arrive un moment où c’est le coeur qui ouvre » la main » en ne s’intéressant plus aux balades…
Le filtre du mental n’est plus » un problème « … le coeur aime goûter la sensation de sa Présence, il se laisse saisir par sa propre ouverture et s’y immerge avec délice.
Notre mémoire fait partie aussi de notre coeur, et elle ne pose aucun problème me semble-t-il, c’est notre attraction vers les actions réactivent de la pensée, qui nous pousse dans les bras de notre fascinante imagination.
L’esprit pioche là ou il peut pour construire son monde, lâcher prise, c’est juste laisser au coeur la Joie de ressentir j’aime l’instant tel qu’il est !
Alors, ce qui doit être fait se fait sans questions-réponses… le coeur répond par l’action appropriée et l’instant apparaît comme un grand Coeur Ouvert !
Belle journée pour tous,
de tout coeur.
Cette lecture vient de m’inspirer mon dernier billet : Wouf ! Dit le chien.
Bises à tous :-)
WOHHHOOOOO
Stoppez les rotatives – Changez la une !
Denis, mon cher ami, c’est ton premier commentaire sur mon site je crois !
Bon honnêtement, après lecture du billet chez toi que t’a été inspiré par nos commentaire ici , j’ai du mal à comprendre si ton commentaire est élogieux ou totalement moqueur, mais bon pas grave je ne boude pas mon plaisir ;-) !!
Et pour te remercier je rajoute un lien dans ton commentaire, pour simplifier.
Bien à toi,
Il s’agit plutôt d’éloges, mais avec une pointe d’ironie. Mais cette dernière n’est pas pour les participants de cet échange. Elle s’adresse à cet aspect d’ignorance, mis en relief, qu’obstinément les humains s’appliquent à protéger. Il y a tant d’évidence sous nos yeux que nous ne voyons pas, et tant de songes impalpables auxquelles nous devons foi.
Je salue ici, la place faite au cœur et à sa perfection, à la reconnaissance de sa spontanéité, qui se trouve provisoirement, symboliquement éludée par le jeu addictif du mental.
Merci pour le lien ;-)
De tout cœur, Denis
Merci cher Daniel pour ta réponse qui ne manque pas de me nourrir et que je partage.
Chaleureusement,
Emmanuel