En vérité…
28 août 2009 par Daniel
Au coeur de nous même, point de quête
Juste un coeur, vivant, qui aime!
La quête pour trouver ou devenir cela, une fausse quête :
L’esprit qui veut faire du coeur, ressembler à un coeur, être le coeur.
Impossible, et inutile
Nous sommes, déjà et avant tout, notre coeur.
Inutile d’essayer de le comprendre, de l’accepter, de le démontrer
C’est déjà et toujours vrai, avant tout ca
En vérité, nous sommes fondamentalement bons. Nous avons un coeur. Et nous le savons.
Tout le reste est bavardage mental, tentative de l’esprit de rester au sommet de la vague. Rien à y faire. La vérité de notre coeur balaye tout ca, tranquillement, dès qu’on l’écoute.
Cher Daniel,
Après m’être délecté du site de Denis qu’il me plairaît de rencontrer, je parcours ton blog qui révèle une suite de redécouvertes à des réflexions personnelles. Comme quoi, si la vérité globale se fait souvent un frivole caméléon, nous restons accrochés à la même branche d’arbre : celui de l’espèce humaine, sous la douceur de la lune et les couleurs du soleil.
Il apparaît de même que les nombreuses expériences ressenties avant, pendant, et après ma période Yagé, indiquent des directions identiques, tout en travaillant fortement la perception de l’ego à ne pas se nourrir des nouveautés acquises pour son simple bénéfice. Nous ne valons mieux que personne, et le travers de penser le contraire lors d’un parcours plus « spirituel » est fallacieux. Il est même agréable de ressentir cela comme un don de l’existence, et que notre chance, par rapport à beaucoup de gens dans l’ignorance (sans péjoration), est immense.
Il est intéressant aussi d’apprendre à ne pas se poser en sauveur, en gourou, même si la volonté de « changer le monde », honorable au départ, se transforme vite en gageure suffisante et prétentieuse vis-à-vis de ses propres ambitions, sur-gonflées pour la cause. Par contre, il est important de partager.
Pour finir sur ces points qui m’interpellent dans quelques-uns de tes écrits : dans l’acceptation de soi (après la connaissance nécessaire -et pourtant si simple- afin de désapprendre à croire que la perfection, c’est se faire mal), l’état de pouvoir s’observer aimer, calculer, réfléchir, douter, … toutes ces perceptions inhérentes à la peur de l’incarnation humaine, existent quoiqu’on y fasse. L’intérêt de la démarche -et c’est bien là une différence majeure avec « l’inconscience »- est de parvenir non seulement à s’observer, mais à se pardonner, se montrer patient en premier lieu avec son être, ce sans se mentir.
Je ne fais je pense que répéter ce que tu sais certainement déjà, mais il me semble important de recouper diverses sources d’informations afin de pouvoir créer une intersection entre interlocuteurs, le discours privé, et la pratique publique.
Merci donc
Salut Fabian,
Merci, je suis ravi de te voir commenter aussi vite sur ce blog!
Il y a énormément de sujet agglomérés dans ton commentaire, et je ne suis pas sûr de tout saisir clairement. Les mots sont plein de sens différents et quand on aborde beaucoup de sujets complexes, sans avoir clarifié leur signification entre nous, c’est encore plus vrai…
Je ne rebondirais donc que sur le premier :
« Nous ne valons mieux que personne, et le travers de penser le contraire lors d’un parcours plus “spirituel” est fallacieux. »
–> YES, nous « valons » tous autant, mais cet « autant » est infini, et le travers de penser le contraire (que nous avons tous) est fallacieux…
Pour le reste, je suis absolument confiant que ce qui est à éclaircir
…
s’éclaircira!
Bien à toi