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Voir directement

Comment « voir sans penser », voir directement?

Lorsqu’on perçoit le monde autour de nous,

Les images (ou les sons, etc)  nous parviennent

Et immédiatement nous renvoyons sur cet objet perçu, notre appréciation :

positive, négative, ou neutre.

Dès lors, nous ne percevons plus l’objet, mais le qualificatif qu’on lui a accolé.

C’est tellement rapide qu’on a l’impression de vivre au milieu de gens laids et beaux, dans des paysage fantastiques ou déprimants, des journées bonnes ou mauvaises…

Alors qu’en réalité, on a créé tout cela, dans l’instant où on percevait puis qualifiait la réalité.

En laissant simplemennt ce qui est percu nous pénetrer, sans s’occuper de la qualification qui peut naître à cet instant,

On perçoit alors la réalité, unique, dont nous faisons partie.

Une immense symphonie de toutes les notes possible, permanente, et qui inclut chaque partie de notre être.

La « Grande Perfection », c’est simplement le monde entier, perçu directement, sans requalification.

 

(Et ca ne veut pas dire que si l’on requalifie, « on y est pas »… simplement que l’esprit requalifie, ce qui est une de ses attribution. Sans s’en occuper de trop, cette note s’ajoute aux autres)

QUE voir?

Que vois-je quand je regarde la réalité?

Le monde réel existe en nous et autour de nous, en « une pièce », et fleurit dans l’instant

il y a comme un immense et très discret rythme qui se déploie en permanence

Tout est à sa place, simplement, sans feu d’artifice. Et notre regard, notre être, fait partie de tout cela, aussi simplement qu’un caillou.

De cette immense perfection toute simple monte une joie inconditionnelle, pas forcément forte, mais sans lien avec la situation.

La joie (ou le bonheur, le plaisir, la paix, qui peuvent aussi décrire ce sentiment) est partie intégrante de la réalité.

Etre, simplement, faire partie de cette réalité, quel que soit son déploiement dans l’instant, est un bonheur, une complétude.

Il n’y a pas besoin de plus. Il n’y a plus de rupture, de soif, d’insatisfaction. Pas d’envie d’aller ailleurs.

On est arrivé, là d’où l’on n’est jamais parti.

On est de retour chez soi, comme l’a dit Denis

C’est beau, c’est plus qu’on a jamais osé souhaité, tout en étant « rien de spécial », et aussi un « cadeau des dieux », qu’on aurait jamais pu mériter par aucune action…

 

 

Le jour nous regardons le monde, sans le voir, car nous posons sur chaque chose une pensée, qui devient « notre » réalité

La nuit nous poursuivons en rêve le monde que nous avons pensé pendant la journée, « notre » monde.

24h par jour notre « personnalité » n’existe qu’à travers ce filtre irréel, ce voile que nous posons en permanence sur la réalité.

Nous répétons ceci à l’infini depuis qu’enfant nous avons commencé à nous percevoir comme une « personne » séparée du monde

Et nous appellons cela « ma vie »

Et pendant ce temps, le monde réel est là, partout, et nous en faisons partie de façon indissociable, à chaque instant.

Le « voile », nos pensées, notre histoire, n’ont absolument rien changé à la réalité, en nous et autour de nous.

La réalité tout entière est là, devant nous, en nous, et il suffit d’arrêter de regarder nos pensées, pour la voir immédiatement.

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