Un p’tit blog sans histoires
3 août 2008 par Daniel
Bien que la tentation soit parfoit grande, j’essaye de garder ce blog « sans histoires ».
En effet si on écris un blog, il est tentant de réintegrer cela dans son histoire.
D’un coup, Daniel se retrouve avec un blog! Il peut meme se considerer « bloggeur »! A partir de là, tout un tas d’histoire et d’attitude peuvent se developper, même si par ailleurs ce blog attire un demi lecteur par mois…
Mais pour parler de la vie sans histoire, il vaut mieux un blog sans histoire!
Par vie sans histoire, j’entends la vie où on est vierge de tout encombrement, de tout présupposé, de toute peur, car on aborde toute situation dans sa réalité instantanée, un peu comme un nouveau-né. Le fait qu’on ait un esprit adulte et qu’on soit capable d’analyse n’y change rien : on peut vivre les situation avec un regard ouvert, absolument ouvert. On peut même y utiliser notre esprit, mais celui-ci vient en second, comme un outil d’analyse, ce qu’il est en vérité.
C’est simplement une écoute en nous, on écoute d’abord notre coeur, en s’apercevant que notre coeur, notre réalité absolue, précède toutes les pensées qu’on peut avoir dans n’importe quelle situation.
Et que depuis cette réalité absolue, notre vérité simple, on est assez différent, mais tout à fait adapté à la situation. Ouverts, généreux, aimants, satisfaits, on est tout cela, déjà.
Ca constitue un bon fond, que ce soit pour rédiger sa déclaration d’impôts, faire une lettre d’amour, ou écrire un billet de blog…
Bonjour Daniel,
vous écrivez: « même si par ailleurs ce blog attire un demi lecteur par mois… ».
Vous voulez dire que d’un point de vue factuel une personne tous les 2 mois consulte ce blog ?
Ou voulez-vous dire que d’une part, d’un point de vue factuel une personne tous les 2 mois consulte ce blog et que d’autre part, cela vous chagrine (sourire) ?
Bien à vous.
Ce que je voulais dire est qu’on s’invente des histoires à partir d’un fait, d’une étiquette, et quelle que soit la « réalité » derrière…
Je ne sais pas combien de personnes viennent lire ce blog… mon moteur de stat prends en compte mes propres visites… mais ca parle de qques dizaines ces mois-ci. J’ai du mal a visualiser même un groupe de 30 personne visitant ce blog car je n’ai fait aucune pub ni référencement, simplement par manque de temps.
Quel que soit le nombre, cela ne me chagrinera pas. J’ai commencé ce blog par ce que je sentais que c’était quelque chose de bon à faire, maintenant. Ces genre de sentiment est génialement pur : dès qu’on en suit l’injonction, tout est accompli. Ce qui devait être fait est fait, et ce doit arriver arrivera… C’est comme de faire un cadeau à quelqu’un à qui on a vraiment envie de faire un cadeau, et d’avoir trouvé un cadeau qu’il nous fait vraiment plaisir de faire: dès qu’on donne le cadeau, la satisfaction est absolue, sans arrière pensée ou attente d’un autre résultat. C’est au-to-li-bé-ré dès que c’est fait…
Vous écrivez : « C’est au-to-li-bé-ré dès que c’est fait… »
Autrement dit voulez-vous signaler ici qu’au moment même où vous écrivez, la pensée, l’acte d’écrire, celui qui écrit sont un seul et même mouvement ?
Voulez-vous dire que vous n’avez aucun recul par rapport à votre présence écrite ? Que tout cela n’est que simple jaillissement, bulle de champagne parmis les bulles de champagne ?
On pourrait dire ca… C’est sans doute vrai, mais ca me semble un peu trop « spirituel », et accessible surtout dans l’inspiration…
Pour dire ca plus simplement, il est des actions qu’on peut sentir (depuis le coeur), comme justes, pour ainsi dire « à leur place » dans la grande symphonie. Une fois qu’on en a identifié une, tout est simple : il suffit de la faire, et tout est bien!
« mais ca me semble un peu trop “spirituel”, »:
Piqué au vif par la réponse mais c’est vrai.
Intéressant… je dirais : qui est piqué au vif?
Une idée naît en moi en réponse à celle née en vous (qui elle même…etc)…
Mais l’espace que nous sommes n’a rien à voir avec ces idées. Il les acceuille comme le reste. Rien ni personne n’ a changé.