La paix présente
11 sept 2009 par Daniel
Une grande partie de l’insatisfaction qu’on peut éprouver pour le présent, le moment immédiat, est qu’on a souvent en tête ce qu’on voudrait faire plus tard, et qui nous rendra plus heureux, mais plus tard. Ou alors qu’on voudrait caser dans le présent plein de chose différente qui ne peuvent pas matériellement y tenir.
Alors que si on admet qu’on ne peut faire, en gros, qu’une chose la fois, alors il n’y a plus de raison de s’en faire. On se retrouve comme en vacance, a faire les choses les unes après les autres, en leur temps.
Si on voit qu’il ne peut finalement en être autrement, que les choses « faites » ou « a faire » s’enfilent les unes derrières les autre tranquillement, et qu’il n’y a rien à y faire, alors on continue à faire ce qu’on faisait, mais dans la paix, la paix qui baigne de tout temps toutes nos activités, des plus « zen » aux plus frénétiques, mais qu’on ne voyait pas, car on regardait « plus tard ».
Un peu comme un rêveur qui fait un cauchemard et se croit dans un enfer de feu et de lumière, tandis qu’autour de lui, il n’y a qu’une chambre tranquille baignant dans une douce pénombre…